WorldSBK.com s’est entretenu avec Toni Elías pour discuter de son début de saison, de sa blessure au genou et bien plus encore…

Tout d’abord, WorldSBK.com et tes fans te souhaitent un joyeux anniversaire. Comment vas-tu en ce moment ?
« Merci ! Je vais très bien, je reste un peu à Rome pour passer autant de temps que possible avec le team et j’ai aussi quelques réunions auxquelles je dois aller. Il y a beaucoup de travail à faire et j’espère faire des tests avant la prochaine manche. Nous irons peut-être à Jerez pour préparer Aragón, je pense que nous avons besoin de temps de piste. »

Comment ta blessure au genou a-t-elle affecté ton week-end en Australie ?
« Quatre jours avant de partir pour l’Australie, je m’étais fait une élongation dans un entraînement de motocross. Je ne suis pas tombé mais mon pied était resté coincé et mon genou s’était un peu tordu. J’étais plus à l’aise sur la moto que debout mais ça a forcément affecté mon week-end d’une manière ou d’une autre. »

Ton bilan de la première manche ?
« Nous avons beaucoup progressé sur l’ensemble du week-end, nous avions commencé à deux secondes des leaders mais nous avons réussi à revenir à une demi-seconde. La Course 1 s’est très mal passée et je me souviendrai longtemps de cette chute. Le team a fait un travail incroyable pour réparer ma moto avant la seconde course mais juste avant de partir en piste, j’ai réalisé qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Nous avions un soucis avec le niveau de l’huile et au début nous n’avions pas de solution. La moto a démarré à la dernière minute et j’ai pu prendre la piste, en laissant un nuage blanc derrière moi en raison de ce problème. »

Dans une telle situation, il devait y avoir beaucoup de tension…
« Partir de la dernière ligne n’est pas idéal mais j’ai réussi à doubler pas mal de monde sur les premiers tours. J’étais sur le point de rattraper le groupe qui était devant moi mais mon manque d’entraînement en piste cet hiver commençait à se faire sentir. Après que Melandri ait dévié de la trajectoire, j’ai pu le suivre et reprendre le rythme, puis j’ai fini avec une encourageante dixième place. Malgré tout ce qui s’était passé, nous n’étions pas si loin que ça des teams officiels. »

Ta moto a-t-elle changé et progressé depuis l’année dernière ?
« En ce qui concerne le châssis, elle est similaire à celle que j’avais en 2013 mais le moteur est bien meilleur. Notre vitesse de pointe est presque toujours l’une des meilleures et je ne vois pas beaucoup de différence avec les officielles. Je pense que nous aurons une mise à jour pour le châssis pour la seconde manche, quelque chose que le team officiel avait déjà à Phillip Island. C’est le genre de choses qui nous aident à trouver les meilleurs set-ups pour la moto et une direction à suivre. Tout se passe bien avec le team, même s’il n’est pas évident de trouver des sponsors et un budget. Nous sommes cependant confiants et l’ambiance dans le garage est excellente. »

La seconde manche approche et elle aura lieu sur un circuit que tu connais assez bien…
« J’aime beaucoup Aragón. Si nous pouvons faire le test dont je parlais avant d’y aller, nous pourrions être dans une bonne situation, clairement meilleure que celle de Phillip Island. J’adorerais faire quelque chose de bien devant mon public, profiter du week-end et être plus performant. »

En parlant de vitesse de pointe, la longue ligne droite du MotorLand Aragón jouera-t-elle en faveur de la RSV4 ?
« La deuxième ligne droite, qui est à la fin du tour, est vraiment longue et ce sera clairement une bonne chose pour les Aprilia. Je pense que la RSV4 convient bien à cette piste, la seule section difficile sera la première, du départ jusqu’au petit ‘corkscrew’. Nous devons concentrer notre travail sur l’avant de notre moto parce que nous avons eu quelques soucis avec en Australie. Si nous pouvons rouler avant Aragón, nous devrions pouvoir résoudre ce problème. »